Cette pédale fait partie d’un brillant trio d’effets (nous avons déjà vu le DM4 et le DL4 consacrés respectivement à la saturation et au delay) basés sur la technologie de la modélisation. Pour ceux qui l’ignorerait encore, cette démarche consiste à modéliser numériquement les sons d’appareils mythiques (amplis, effets) et à en rassembler le maximum dans un seul et même appareil. Si tout le monde s’y est mis, Line 6, outre une certaine antériorité en la matière est sans doute le fabricant qui a su proposer les appareils à la fois les plus riches et les plus simples à utiliser. L’idéal maison est que tout soit transparent pour l’utilisateur final. Le MM4 ne fait pas exception : ses quatre switches et ses six boutons de réglages ne perturberont aucun guitariste, au contraire. La connectique est des plus simples : entrées gauche/mono et droite, sorties gauche et droite, entrée pour une pédale d’expression et prise adaptateur secteur. Le tout est enclos dans le solide châssis métallique habituel avec la couleur glitter habituelle, bleue cette fois, et le large patin caoutchouc habituel. C’est beau, bien fait et rassurant. Par contre, on constate avec dépit l’absence d’alim secteur, dépit que n’atténuent pas les six pauvres piles fournies vu la consommation de ce type d’effets. Prévoir des sous en plus pour une alim (9VAC 1200 mA minimum). Maintenant qu’on a parlé des choses qui fâchent plongeons nous dans le pur délice.